Documents / Recherche
Merci de lire les explications à propos différents types de documents produits par l’ODAE romand : cas individuels, brèves, rapports etc.
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Cas11/12/24«Je n’en pouvais plus, je ne savais plus vers qui me tourner. Je suis allée porter plainte mais la police m’a arrêtée pour séjour illégal.»Dora* arrive en Suisse sans statut de séjour en mai 2022 et rencontre Jorge*, originaire d’Espagne, à Genève. Après deux ans de harcèlement et de menaces proférées par Jorge* à son encontre, elle finit par se rendre dans un commissariat de la police cantonale genevoise pour déposer plainte. La police lui indique qu’il n’y a pas matière à enregistrer une plainte, mais qu’elle doit en revanche rendre des comptes pour son séjour illégal. Dora* est alors détenue une nuit et auditionnée par le Ministère public le lendemain. Compte tenu de sa décision de quitter volontairement le territoire, les autorités classent la procédure. Sa plainte à l’encontre de Jorge* n’est jamais enregistrée. Fin décembre 2024, Dora* quitte définitivement la Suisse, sans avoir pu obtenir justice. Lire la suite
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Cas29/10/24Quatre ans de procédure pour se voir reconnaître son statut de victime de violences domestiquesArrivée en Suisse en 2018 à la suite de son mariage avec un ressortissant suisse, Amanda* est rapidement victime de violences domestiques. À la suite de la séparation du couple, et malgré les documents attestant des violences subies par Amanda* ainsi que de ses craintes, fondées, de représailles de sa belle-famille en cas de retour, le SEM refuse de renouveler son autorisation de séjour et prononce son renvoi vers le Sri-Lanka. Amanda* dépose un recours au TAF contre cette décision. En août 2023, le TAF lui donne raison : il annule la décision du SEM et ordonne l’octroi d’une nouvelle autorisation de séjour en faveur d’Amanda* sur la base de l’art. 30 LEI qui permet de déroger aux conditions d’admission pour tenir compte de cas individuels d’une extrême gravité (F-2969/2020). Le TAF que reconnait les violences domestiques subies par Amanda* – que le SEM avait minimisées, voire niées – et leurs conséquences sur son état de santé, tout comme les difficultés de réintégration en cas de retour au pays d’origine, constituent des éléments suffisants pour admettre la prolongation de son séjour en Suisse. Lire la suite
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Brève15/06/24Une victoire pour les femmes migrantes victimes de violence domestique
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Brève26/12/23Les victimes de violence domestique pourraient garder leur titre de séjour
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Brève28/04/23La balle est dans le camp du Conseil fédéral pour améliorer la protection des victimes de violences conjugales
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Brève14/03/23Durcissement du Tribunal fédéral à l’encontre des victimes étrangères de violence conjugale
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Brève28/11/22Lancement d’une consultation fédérale au sujet de la protection des victimes de violences conjugales
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Brève25/11/22Suisse : Le GREVIO demande une meilleure protection des femmes migrantes victimes de violences conjugales
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Brève03/11/22L’ONU préoccupée par l’absence de protection des femmes migrantes victimes de violence conjugale
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Cas18/08/22Alors que le mari violent est expulsé de Suisse, sa femme et son fils sont également renvoyés de SuisseMariée avec un ressortissant européen, Marwa* subit des violences de sa part et est sous son emprise pendant plusieurs années. C’est seulement une fois que le mari est expulsé de Suisse pour de graves infractions pénales qu’elle parvient à le quitter. Nonobstant les violences subies, les autorités refusent d’octroyer à Marwa* et à son fils un permis de séjour autonome et prononcent leur renvoi vers un pays où le père peut facilement les retrouver. Lire la suite
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Brève28/04/22Après 15 ans en Suisse et un divorce, une famille est menacée de séparation
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Brève11/01/22Un grand pas vers une meilleure protection des femmes migrantes victimes de violences conjugales
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Brève15/11/21Reconnaître les motifs d’asile pour les femmes et les personnes LGBTIQA+
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Brève08/11/21Vers une meilleure protection des femmes migrantes victimes de violences conjugales?
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Cas27/09/21Violences conjugales et droit au regroupement familial niés: des procédures interminablesJanet* est arrivée en Suisse par regroupement familial. Contrainte de quitter le domicile conjugal en 2011 à cause des violences conjugales, elle n’obtient la prolongation de son titre de séjour que 4 ans plus tard. En 2017, elle dépose une demande de regroupement familial pour ses 3 enfants. La procédure s’éternise et, entre-temps, Janet* se marie à un Français, ce qui ouvre le droit au regroupement familial pour ses enfants sous l’angle de l’ALCP. Après plus de 4 ans de procédure, le SEM refuse le regroupement familial, estimant notamment qu’elle n’a pas entretenu de liens forts avec ses enfants. Lire la suite
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Brève01/07/21Une protection insuffisante pour les femmes migrantes victimes de violences conjugales
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Cas23/06/21Double peine pour une victime de violences conjugales: ses liens avec ses enfants sont rompus et son renvoi est prononcéVictime de violences conjugales, Maryam* n’a pas pu garder ses enfants auprès d’elle ni s’intégrer en Suisse. C’est la double peine : ses liens avec ses enfants ont été rompus et les autorités prononcent son renvoi, seize ans après son arrivée en Suisse, sans jamais prendre en compte la question des violences conjugales. Lire la suite
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Cas09/04/20Après trois ans de procédure, le Tribunal fédéral la reconnait comme victime de violences conjugalesAmina* a obtenu un permis de séjour par mariage. Elle quitte le domicile conjugal à cause des violences de son mari, puis se voit menacée de renvoi par le SEM et le TAF. Après trois ans de procédure, le TF la reconnait enfin comme victime de violences conjugales et décide que son permis de séjour doit être renouvelé. Lire la suite
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Cas26/08/19Renvoi d’une survivante de violences conjugales, son mari jugé plus crédibleAu moment du divorce, « Nour » perd son titre de séjour en Suisse. Or, les violences que son mari lui inflige continuent. Elle demande le renouvellement de son permis, mais les autorités ne la croient pas, écartent l’avis des services spécialisés et jugent que les violences n’ont pas atteint le seuil d’intensité requis. Le cas est déposé auprès du Comité CEDEF. Lire la suite
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Brève05/03/19Le renvoi d’une victime de violences conjugales évité de justesse par le Tribunal fédéral
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Brève28/02/19Violences domestiques : le double défi des enfants migrants
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Brève24/07/18Selon le Conseil fédéral, les étrangères victimes de violences conjugales sont suffisamment protégées
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Cas18/06/18Victime de violences conjugales, elle n’est pas suffisamment protégée par le SEM« Chirine », quitte son mari après qu’il ait tenté de l’étrangler. Prise en charge par plusieurs spécialistes, elle se reconstruit peu à peu. Malgré les expertises et plusieurs rapports médicaux et psychologiques, le SEM refuse de prolonger son séjour. Parallèlement à un recours au TAF, le Conseil fédéral est interpelé sur ce cas particulier. Il est alors demandé au SEM de reconsidérer sa décision. Celui-ci finit par l’annuler. Lire la suite
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Cas08/02/17Décision d’expulser une victime de violences conjugales et sa fille titulaire d’un permis CLe SEM nie l’intensité et la systématique des violences conjugales subies par « Elira » en remettant sa parole en cause et en donnant un poids prépondérant aux dires du mari. L’autorité décide de la renvoyer avec sa fille de 3 ans, titulaire d’un permis C, faisant fi du droit de la fillette à vivre auprès de ses deux parents. Lire la suite
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Brève13/07/16Autorités cantonales désavouées après avoir prononcé le renvoi d’une victime de violences conjugales
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Rapport08/03/16Rapport thématique – Femmes étrangères victimes de violences conjugales
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Cas20/01/16La dépendance à l’aide sociale jugée plus importante que les séquelles de violences conjugales« Elise » est en Suisse depuis plus de onze ans. Victime de graves violences conjugales, elle se voit refuser le renouvellement de son autorisation de séjour. Malgré la reconnaissance des violences selon l’art. 50 al. 2 LEtr, les autorités estiment qu’il y a un risque concret de dépendance à l’aide sociale et ordonnent son renvoi. Lire la suite
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Cas06/02/15L’« intensité » des violences conjugales étant jugée insuffisante, elle doit partir« Farida » fournit de nombreuses preuves des violences conjugales qu’elle a subies, justifiant sa séparation d’avec son époux suisse. Mais l’ODM prononce son renvoi, jugeant l’« intensité » des violences exigée par la jurisprudence insuffisante et son intégration pas réussie, malgré un emploi à 100%. Lire la suite
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Cas20/01/15Malade du VIH et victime de violences conjugales, il doit partirVictime de violences de la part de son conjoint suisse, « Sombat » doit quitter le domicile quelques mois après leur partenariat enregistré. Suite à cette séparation et bien qu’il soit malade du VIH, l’ODM veut le renvoyer en Thaïlande, où il risque des fortes discriminations et un manque d’accès aux soins. Lire la suite
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Brève30/09/14Migrantes victimes de violences conjugales :
vers une meilleure prise en compte des avis des spécialistes -
Cas07/07/14Erst durch Beschwerde zu Recht: Wenn häusliche Gewalt als übliche eheliche Auseinandersetzung gilt
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Cas22/01/14Victime de violences conjugales, elle doit partirAprès une séparation pour violences conjugales attestées, le permis de « Sonia » n’est pas renouvelé. Pourtant, son mariage a duré plus de 3 ans, elle travaille à temps plein, et ses enfants entretiennent une relation effective avec le père, titulaire d’un permis C. Lire la suite
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Cas07/10/13Fragilisée par les violences conjugales, elle est
renvoyée après 11 années en SuisseAprès de longues années de violences conjugales reconnues, « Sibel », arrivée en Suisse en 2002, se voit refuser le renouvellement de son permis. On lui reproche un manque d’intégration, pourtant lié au contrôle exercé par son mari ainsi qu’à sa fragilité psychique résultant des violences subies. Lire la suite -
Cas16/09/13Angebliche selbstverschuldete häusliche Gewalt führt zur Nichtverlängerung der Aufenthaltsbewilligung
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Brève26/11/12Violences conjugales : vers une meilleure protection des migrantes en Suisse ?
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Cas02/10/12Renvoi d’une victime de violences conjugales
et de sa fille scolarisée depuis 9 ans en SuisseAu bénéfice d’un permis B par mariage, « Carmen » fait venir en 2003 sa fille « Vanessa », alors âgée de 6 ans. 9 ans plus tard, suite au deuxième divorce de « Carmen » dû à des violences conjugales, les autorités cantonales décident de les renvoyer, au mépris de l’intérêt supérieur de l’adolescente et des violences subies par sa mère. Lire la suite -
Cas16/02/12Une tentative de strangulation n’est pas une
violence conjugale grave pour l’ODM« Carolina », chilienne, subit dès 2008 des violences de la part de son mari suisse. En 2010, suite à une tentative de strangulation, elle décide de quitter son époux. Peu après cette séparation, l’ODM révoque le permis de « Carolina », bien qu’elle vive en Suisse depuis 7 ans et qu’elle ait besoin de soutien. Selon l’ODM, les violences subies ne sont pas d’une intensité suffisante pour lui permettre de rester en Suisse pour raisons personnelles majeures. Lire la suite -
Cas16/05/11Menacée d’expulsion, elle préfère retourner
vivre auprès de son mari violentAprès 2 ans et 5 mois de vie commune, « Madja » se sépare de son mari suisse à cause de violences conjugales. Suite à cette séparation et malgré les violences subies, son permis de séjour n’est pas renouvelé. Afin de pouvoir rester en Suisse, « Madja » retourne vivre auprès de son mari… Lire la suite -
Brève15/07/10Permis renouvelé pour « Zorica »!
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Cas29/04/10Victime de graves violences conjugales, elle risque le renvoi« Zorica », d’origine serbe, découvre peu après son mariage que son époux suisse est très violent. Ils se séparent et l’époux, binational, retourne en Serbie. Au moment de renouveler le permis de « Zorica », l’ODM ne tient pas compte du traumatisme subi, lui reproche son manque d’intégration et prononce son renvoi en Serbie, où son ex-mari la menace de mort. Lire la suite
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Cas24/08/09Violences conjugales: on expulse la victime au lieu de la soutenir !Après avoir subi pendant des années la violence de son mari, « Luzia », brésilienne, se résout finalement à demander le divorce. Déjà déstabilisée par cette situation extrêmement difficile, « Luzia » va se retrouver en plus confrontée à un renvoi. Lire la suite
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Cas24/08/09Parce qu’elle se sépare d’un mari violent, l’ODM la renvoieEn 2002, « Zlata » rejoint son ami, titulaire d’un permis C. Ils se marient en 2005, après avoir eu deux enfants. Victime de violences conjugales, elle quitte son mari en 2006. l’ODM refuse alors de prolonger le permis B, obtenu par mariage, et prononce son renvoi. Lire la suite