Qui sommes-nous ?
« Se soucier des effets de l’application des lois sur les êtres humains,
tel est le rôle de l’ODAE. Il signale, de façon factuelle, les conséquences
dramatiques de certaines dispositions pour des personnes en situation
de grande fragilité. Ce rôle est essentiel dans notre démocratie. »
Martine Brunschwig Graf, présidente de la Commission fédérale contre le racisme
Juillet 2014
Notre vision
Par son travail de veille citoyenne, d’information et de sensibilisation, l’ODAE romand favorise une application des lois respectueuse de la dignité humaine et de l’État de droit, et participe à l’amélioration des conditions de vie des personnes étrangères en Suisse.
Notre mission
Le débat public sur l’asile et la migration est souvent empreint d’amalgames, de peurs et de contre-vérités. Depuis sa création en 2007, l’ODAE romand s’est donné pour mission de surveiller l’application du droit d’asile et des étranger·ère·s produire et de proposer une information fiable, fondée sur des cas individuels réels, afin de rendre visible les réalités cachées vécues par un grand nombre de personnes étrangères en Suisse.
Télécharger nos statuts.
Nos objectifs
OBSERVER : collecter des cas d’application de la législation ou de pratiques des autorités qui entraînent des conséquences humaines choquantes, grâce à notre réseau de correspondant·e·s engagé·e·s dans la pratique.
VÉRIFIER : sélectionner et analyser ces informations, les synthétiser et les faire relire par des spécialistes avant diffusion. Lire les explications sur nos différents types de documents
INFORMER : diffuser et valoriser les informations, encourager leur utilisation par les personnes clés du débat sur l’asile et la migration, sensibiliser le grand public, mettre une expertise à disposition des médias, des professionnel·le·s, des associations, des écoles ou universités, etc.
Nos impacts
En plus de la diffusion régulière de nos observations auprès de nos membres, sympatisant·e·s et abonné·e·s à notre newsletter, les informations produites par l’ODAE romand et son expertise peuvent être utilisées par :
Les journalistes et les médias, pour rédiger ou compléter des articles portant sur l’asile et la migration.
Les parlementaires fédéraux et autres politicien·ne·s, pour alimenter le débat, pour illustrer leurs arguments lors de prises de décisions ou pour préparer des interpellations. Ces informations fiables et non étatiques peuvent d’ailleurs servir tous les acteurs et actrices du débat politique (associations, militant·e·s, partis, syndicats, organisations internationales).
Les professionnel·le·s et bénévoles œuvrant auprès de la population étrangère, pour trouver des informations sur le cadre juridique et des cas d’application qui peuvent servir d’exemple pour l’accompagnement et la défense juridique individuelle.
Les étudiant·e·s, chercheur·euses et enseignant·e·s. L’ODAE romand a élaboré un matériel pédagogique pour des interventions dans les classes, n’hésitez pas à nous contacter si vous êtes intéressé·e·s !
Notre histoire
Le projet d’un Observatoire du droit d’asile et des étrangers a été lancé à Genève suite à l’adoption, le 24 septembre 2006, d’une révision de la loi sur l’asile (LAsi) et d’une nouvelle loi sur les étrangers (LEtr, aujourd’hui LEI) De nombreuses personnes souhaitaient se doter d’un outil pour suivre de près les conséquences de ces durcissements législatifs et rendre compte des problèmes posés par leur application. Suite au projet pilote lancé à Genève et qui s’étend aujourd’hui à toute la Romandie, deux autres observatoires ont vu le jour : l’Observatoire de Suisse orientale basé à St-Gall et l’Observatoire suisse basé à Berne. Les trois observatoires sont des associations indépendantes l’une de l’autre, chacune se rattachant à sa propre zone géographique, mais collaborent pour des projets communs (voir les rapports « Asile à deux vitesses » et « Le regroupement familial et les limitations à la vie familiale »