« Je suis d’accord de rentrer, mais après avoir fini mon traitement ici »

Bulle, 9 juin 2007 – Bubacar Sow doit être renvoyé le 18 juin en Guinée. Blessé dans un accident en 2005 à Berne, il espère finir son traitement médical en Suisse avant de partir. « Je suis d’accord de rentrer, mais après avoir fini mon traitement ici » affirme le principal intéressé. C’est sa physiothérapeute qui, avec l’aide d’un avocat, fait recours. L’ODM puis le TAF ont estimé que ses ennuis de santé n’étaient pas graves au point de mettre en danger sa vie ou son intégrité physique lors de son retour au pays. Pourtant, analphabète et sans formation, il ne pourra également pas travailler manuellement s’il n’est pas guéri avant d’être renvoyé et risque des séquelles à vie. Source: La Liberté.

Cas relatifs

Cas individuel — 24/09/2024

Après de 20 ans de vie en Suisse, âgée de 65 ans, le SEM lui retire son permis de séjour à cause de son niveau de français jugé trop bas

Après douze ans de séjour en Suisse, Analyn* bénéficie de l’opération Papyrus qui lui permet d’être régularisée. Le renouvellement de son permis est toutefois conditionné à l’obtention d’un diplôme de français de niveau A2. Malgré le suivi de cours de langue hebdomadaires, Analyn* produit un passeport FIDE de niveau A1. Sans tenir compte des difficultés d’apprentissage liées à son âge et à ses problèmes de santé, le SEM refuse alors la prolongation de son autorisation de séjour et prononce son renvoi de Suisse.
Cas individuel — 03/12/2014

Atteinte d’un grave cancer, elle doit partir sans garantie d’accès aux soins

« Olga » est une ressortissante ukrainienne atteinte d’un grave cancer. L’ODM refuse de lui octroyer un permis de séjour pour cas de rigueur, au motif que les soins sont disponibles en Ukraine. Les autorités ne prennent ainsi nullement en considération la problématique de l’accès à ces prestations dans un pays gravement affecté par la corruption.
Cas individuel — 24/08/2009

Menacé de mort dans son pays, il fait l’objet d’une décision de renvoi

La demande d’asile de "Betim", originaire du Kosovo, est rejetée par l’ODM, qui exige son renvoi. "Betim" fait recours en s’appuyant sur une enquête de l’OSAR qui atteste qu’il est en danger de mort dans son pays. Mais le TAF ne veut rien entendre.