Injustice de la justice ou l’impossible accès à la réparation lorsque l’on est migrant·e
Genève, 18.03.2025 – A l’occasion d’une table-ronde organisée le 18 mars par Solidarité Tattes et le collectif genevois pour la Grève féministe, l’avocate Laïla Batou ainsi que deux représentantes des associations ont exposé les difficultés d’accès à la justice pour les personnes migrantes. Devant une cinquantaine de personnes, les participantes ont présenté de nombreux exemples de cas tragiques survenus sur le canton de Genève ou en Suisse romande. La discussion a permis d’esquisser des pistes pour changer les choses: discussion avec les autorités pour utiliser leur marge de manœuvre et alléger les risques pour les personnes sans-papiers, coordination entre les associations afin d’assurer un réseau d’entraide, ou encore possibilités de dépôt de plainte sans passer par la case police.
Source: le Courrier, «Pour une justice sans couleur», 20.03.2025.