Refus de financement de l’UNRWA: la Suisse viole la Convention sur le génocide

Suisse, 10.11.2024 – Le  Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) révèle en février 2024 que la décision de la Suisse de couper les vivres à l’Agence Nations unies pour les réfugiés de Palestine au Proche-Orient (UNRWA) à Gaza pourrait valoir à la Suisse d’être accusée de violation de la Convention sur le génocide. Or, cette annonce n’a pas été divulguée au parlement, qui débat actuellement de la poursuite du financement pour 2025, le montant 2024 ayant d’ores et déjà été amputé de moitié.

Source: rts.ch, «Financement de l’UNRWA: un document embarrassant passé sous silence», 10.11.2024.

Voir également: swissinfo.ch, «La Suisse et l’UNRWA: chronologie d’une relation houleuse», 27.12.2024.

Cas relatifs

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Quatre ans de procédure pour se voir reconnaître son statut de victime de violences domestiques

Arrivée en Suisse en 2018 à la suite de son mariage avec un ressortissant suisse, Amanda* est rapidement victime de violences domestiques. À la suite de la séparation du couple, et malgré les documents attestant des violences subies par Amanda* ainsi que de ses craintes, fondées, de représailles de sa belle-famille en cas de retour, le SEM refuse de renouveler son autorisation de séjour et prononce son renvoi vers le Sri-Lanka. Amanda* dépose un recours au TAF contre cette décision. En août 2023, le TAF lui donne raison : il annule la décision du SEM et ordonne l’octroi d’une nouvelle autorisation de séjour en faveur d’Amanda* sur la base de l’art. 30 LEI qui permet de déroger aux conditions d’admission pour tenir compte de cas individuels d’une extrême gravité (F-2969/2020). Le TAF que reconnait les violences domestiques subies par Amanda* – que le SEM avait minimisées, voire niées – et leurs conséquences sur son état de santé, tout comme les difficultés de réintégration en cas de retour au pays d’origine, constituent des éléments suffisants pour admettre la prolongation de son séjour en Suisse.
Cas individuel — 01/12/2023

“J’ai travaillé toute ma vie, pour ne pas avoir d’indemnité de retraite du tout!” Cas-Témoignage

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Un requérant d’asile doit toujours pouvoir prouver la provenance de l’argent qu’il a sur lui. Pour n’avoir pas pu le faire, « Aristide » s’est fait confisquer la somme qu’on lui avait prêtée. Saisi d’un recours, le TAF confirme la légalité de cette saisie.
Cas individuel — 24/08/2009

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