Marché du travail en Suisse: les étranger∙ères surreprésenté∙es dans les emplois de première ligne

Suisse, 20.04.2024 – Le journal suisse-allemand Neue Zürcher Zeitung (NZZ) publie un article sur la répartition des rôles entre personnes suisses et étrangères sur le marché de l’emploi. Alors que l’UDC pense à relancer une énième initiative visant à limiter l’entrée des personnes étrangères, la NZZ rappelle que les métiers de première ligne, les métiers utiles et peu valorisés, sont majoritairement effectués par des personnes étrangères.

En effet, le bâtiment, le nettoyage, mais aussi les métiers liés à la cuisine, à l’artisanat, etc. sont autant de travaux sur lesquels les ressortissant∙es suisses se précipitent peu. Et pour cause, ces secteurs concentrent de nombreux désavantages: faible rémunération, charge physique élevée, horaires irréguliers. Le patronat emploie donc volontiers du personnel étranger. A l’autre bout du spectre, certains métiers voient l’engagement d’une proportion de personnes étrangères très faible (10% et moins): policier∙èrexs, enseignant∙exs, éducteur∙icexs de la petite enfance et travailleur∙eusexs sociaux∙ales.

Source: NZZ, «Jobs, die niemand will: In diesen Berufen arbeiten am meisten Ausländer – eine Rangliste», 20.04.2024.

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Albert* dépose des demandes de transformation de son permis F en permis B, mais se les voit refusées, au motif que son intégration ne serait pas réussie. Un jugement qui enlève à Albert, aujourd’hui âgé de 64 ans et reconnu en incapacité totale de travail par l’assurance invalidité, toute possibilité de régularisation future de son statut de séjour en Suisse.
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