Frontex: répression et contrôle aux frontières de l’UE
Monde, 06.01.2025 – En 2005, l’Agence de gardes-côtes et de gardes-frontières de l’Union européenne (Frontex) commence ses activités. Son conseil d’administration est composé de représentant·es des États membres de l’UE et de la Commission européenne. Après 20 ans d’activités, des associations relèvent une hausse constante des moyens et des prérogatives de Frontex, qu’elles qualifient de «bras armé de la politique migratoire répressive de l’UE», qui a pour objectif de :
- détecter et intercepter les départs depuis les rives européennes de canots emmenant des migrant·es vers le Royaume-Uni ;
- contrôler la frontière maritime entre l’Espagne et le Maroc ;
- contrôler la frontière maritime entre l’Afrique de l’Ouest et l’Espagne au niveau des îles Canaries (voir notre brève) ;
- enregistrer et transmettre des images et des données de surveillance (satellites, hélicoptères, drones, systèmes de compte rendu des navires…) ;
- mener des opérations de retour indignes et traumatisantes
Les associations dénoncent aussi le nouveau pacte européen sur la migration et l’asile confirmera le rôle de premier plan donné à Frontex en matière d’expulsions (voir notre brève).
Source: The Conversation, «Frontex, 20 ans de surveillance répressive des frontières européennes», 06.01.2025 ; la Cimade, «Frontex célèbre 20 ans de violations des droits en toute impunité», 12.11.2024 ; migreurop.org, «Frontex célèbre 20 ans de violations des droits en toute impunité», 26.10.2024.