Face à la mobilisation, Genève abandonne sa pratique choquante d’octroi de l’aide d’urgence
Le 1er mars 2018, l’OCPM avait lancé une nouvelle procédure en vue de l’octroi de l’aide d’urgence pour les personnes ne disposant pas d’une autorisation de séjour en cours de validité. Cette pratique nécessitait de se rendre à l’OCPM pour obtenir un tampon, puis au Service asile et rapatriement de la police internationale (SARA) à l’aéroport pour un second tampon et, enfin, à l’Hospice général pour recevoir l’aide (voir la brève du 4 avril 2018). Grâce à une forte mobilisation citoyenne et associative, l’OCPM a finalement renoncé à cette nouvelle procédure.
La Coalition rappelle dans son communiqué de presse que la situation des personnes à l’aide d’urgence, qui retournent donc à la procédure antérieure, n’est pas satisfaisante pour autant. En effet, le tampon de l’OCPM requis est qualifié de contrôle oppressant et l’aide d’urgence reste un régime d’exclusion, en particulier pour les individus vulnérables qui y sont parfois soumis pendant plusieurs années.
Sources : communiqué de presse Coalition article 12 du 3 juillet 2018 ; Le Courrier, Une mobilisation citoyenne qui paye et L’Etat abandonne une mesure décriée, 3 juillet 2018 ; voir également la brève du 4 avril 2018