Unbegründete Ablehnung des Härtefallgesuchs
und brutaler Ausschaffungsversuch

Traduction du titre : "Refus infondé d’une demande de permis humanitaire et brutale tentative de renvoi"

Une famille déboutée de l’asile demande la reconnaissance d’un cas de rigueur. Les quatre enfants parlent allemand, le cadet est né en Suisse, les autres sont scolarisés et l’aînée a trouvé une place d’apprentissage. Pourtant leur demande est refusée par l’ODM. Après sept ans passés en Suisse, la police vient les réveiller un matin pour les renvoyer. Au cours de cette brutale tentative de renvoi, la mère fait une défaillance nerveuse. L’opération est alors interrompue. Un recours est actuellement pendant devant le TAF.

Cas relatifs

Cas individuel — 02/10/2012

Renvoi d’une victime de violences conjugales
et de sa fille scolarisée depuis 9 ans en Suisse

Au bénéfice d’un permis B par mariage, « Carmen » fait venir en 2003 sa fille « Vanessa », alors âgée de 6 ans. 9 ans plus tard, suite au deuxième divorce de « Carmen » dû à des violences conjugales, les autorités cantonales décident de les renvoyer, au mépris de l’intérêt supérieur de l’adolescente et des violences subies par sa mère.
Cas individuel — 15/03/2012

Pas de permis pour une ado victime
d’abus sexuels dans son pays d’origine

À 8 ans, « Renata » rejoint sa mère en Suisse après avoir été victime de violences sexuelles dans son pays d’origine. Malgré un préavis favorable du canton, une bonne intégration et l’avis de spécialistes défavorables au renvoi, l’ODM refuse l’octroi d’un permis B humanitaire.
Cas individuel — 24/08/2009

Permis humanitaire: l'ODM ne tient pas compte de l'adolescence passée en Suisse

Le couple "Morales" vit en Suisse depuis 1999 avec ses 4 enfants, dont l’intégration est d’autant plus forte qu’ils vivent ici leur adolescence. Malgré une jurisprudence qui souligne l’importance de cette période, l'ODM leur refuse un permis humanitaire.
Cas individuel — 11/06/2007

L'autorité la prive de son père pour pouvoir expulser sa mère

"Meliane", 2 ans, risque de devoir partir avec sa mère en Côte d’Ivoire, malgré les liens affectifs étroits noués avec son père suisse. L’ODM refuse en effet un permis humanitaire à sa mère. Pourtant "Meliane" est aujourd’hui suissesse.